Comité De Soutien Au Juge Hakim Karki
Un juge soumis à des pressions
Arrivé à Mayotte en 2010 pour accompagner la mise en place de la départementalisation de l'ile (voir article), le juge Hakim Karki a été confronté à de nombreuses pressions institutionnelles.
Voir https://www.africaintelligence.fr/alerte-aif/2014/06/16/le-juge-karki-encore-cible-par-sa-hierarchie,108026965-art.
Lors de l’affaire Roukia, son enquête a mis en lumière l’implication de membres du GIR dans un trafic de stupéfiants, ce qui a conduit à des tentatives de dessaisissement et à des tensions avec sa hiérarchie.
Voir https://www.lepoint.fr/societe/veritable-pathologie-de-service-dans-les-juridictions-penales-de-mayotte-18-06-2014-1837209_23.php#11
En parallèle, il a poursuivi Lafarge et d’autres cimentiers locaux pour la présence de chrome hexavalent (Chrome VI), un composé hautement toxique et cancérigène pouvant provoquer des maladies respiratoires, des atteintes cutanées et des cancers, dans leurs produits, plaçant leurs stocks sous séquestre.
En 2014, il est accusé de viol, une accusation qu’il a toujours qualifiée de complot destiné à entraver ses enquêtes sensibles.
Ces événements ont soulevé des questions sur les pressions exercées sur les magistrats enquêtant sur des dossiers impliquant des institutions locales et des intérêts économiques majeurs.
Voir https://atlantico.fr/article/decryptage/les-mesaventures-peu-banales-d-un-juge-d-instruction-de-mayotte-embastille-pendant-trois-jours-gilles-gaetner
Bulletin d'adhésion au comité de soutien du juge Hakim Karki
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